Les épopées françaises: étude sur les origines et l'histoire de la littérature nationale, Volume 4

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Société Générale de Librairie Catholique, 1882 - 573 pages
 

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Fréquemment cités

Page 247 - De ceux-là qui sont morts à ceux-ci qui sont lâches! Je ne sais point comment on porte des affronts! Je les jette à mes pieds, je n'en veux pas! Barons, Vous qui m'avez suivi jusqu'à cette montagne, Normands, lorrains, marquis des marches d'Allemagne, Poitevins, bourguignons, gens du pays Pisan, Bretons, picards, flamands, français, allez-vous-en! Guerriers, allez-vous-en d'auprès de ma personne, Des camps où l'on entend mon noir clairon qui sonne; Rentrez dans vos logis, allez-vous-en chez...
Page 576 - This book should be returned to thé Library on or before thé last date stamped below. A fine is incurred by retaining it beyond thé specified time. Please return promptly. 3...
Page 91 - II qui lui succéda, cette même Ermengarde, célèbre dans l'histoire de la poésie provençale, et. dont la cour fut fréquentée par les troubadours les plus renommés du douzième siècle. Tout autorise ou oblige à croire que ce fut quelqu'un de ces troubadours qui, pour flatter Ermengarde et célébrer la gloire de son père et de son aïeul, morts tous les deux en combattant les infidèles, donna leur nom à un premier conquérant de Narbonne, chef supposé de leur race, et vanta ainsi leur...
Page 87 - Chrétiens avaient a sauver leur religion, leurs institutions, leurs propriétés, leur vie même. Pour les Musulmans, outre l'intime persuasion où ils étaient qu'ils défendaient la cause même de Dieu, ils avaient à conserver le riche butin dont ils s'étaient emparés. Ils voyaient de plus que la victoire seule pouvait leur assurer une retraite honorable.
Page 247 - Ils refusèrent tous. Alors, levant la tête, Se dressant tout debout sur ses grands étriers, Tirant sa large épée aux éclairs meurtriers, .Avec un âpre accent plein de sourdes huées, Pâle, effrayant, pareil à l'aigle des nuées, Terrassant du regard son camp épouvanté, L'invincible empereur s'écria : — Lâcheté...
Page 277 - Saint-Denis iert, — Quant il oit de Guillaume parleir, - Avis li fut k'i fut antroblieis. — Si nos an ait les vers renoveleis — Qui ot el rôle plus des -G- ans esteis.
Page 248 - Tournant le dos aux jours de guerres et d'alarmes, Si l'on vous dit, songeant à tous vos grands faits d'armes Qui remplirent longtemps la terre de terreur : — Mais où donc avez-vous quitté votre empereur? Vous répondrez, baissant les yeux vers la muraille : ' — Nous nous sommes enfuis le jour d'une bataille, Si vite et si tremblants et d'un pas si pressé Que nous ne savons plus où nous l'avons laissé! —
Page 346 - ... présenter, se aulcuns n'y avoit contredisans, se aparut ileq Guillaume, le filz Aymery, lequel getta par terre le mantel endossé et demoura en son harnaiz tout cler ou verny de roeil...
Page 182 - Girard s'inclinait devant son bienfaiteur; et, sous prétexta de prendre sa part des soumissions du vassal, elle lui porta un peu fortement le pied au visage comme pour le lui faire baiser. C'était trop peu si c'était vengeance; c'était trop si c'était faveur ». On n'est pas plus galant. Mais que notre siècle ait eu une tout autre intelligence de notre Épopée nationale, c'est ce qui est heureusement évident.
Page 10 - Figueirns, comment auraient-ils supprimé des poèmes qui ne pouvaient leur causer aucun ombrage, où ils retrouvaient des traditions qui leur étaient communes avec les Français, et qui pour eux étaient glorieuses? » Ajoutons ici que les jongleurs « SAVAIENT PAR CŒUR » les Chansons de leur répertoire, comme nous l'avons prouvé dans notre premier volume (!'• éd., pp.

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