Roland furieux: Nouvelle traduction, avec la vie de L'Arioste, et des notes sur les romans chevaleresques, les traditions orientales, les chroniques, les chants des trouvéres et des troubadours comparés au poème de L'Arioste, Volume 2

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F. Knab, 1839
 

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Fréquemment cités

Page 54 - sept, huit et même neuf enfilés au bout de ma » lance, en murmurant je ne sais quoi.» Karle attaque Didier en Italie. Didier demande à Ogger, si Karle est dans l'armée qu'il aperçoit : « Non , dit Ogger : quand vous verrez » les moissons s'agiter d'horreur dans les champs, »> le sombre Pô et le...
Page 56 - Un homme vint un jour y demander l'hospitalité avec sa femme, et se reposa quelques instants. Mais en jetant les yeux sur tous les coins de la cabane, il y vit des têtes d'hommes, de femmes et d'enfants. Aussitôt il se trouble, il pâlit, il veut sortir; mais son hôte cruel s'y oppose, et prétend le retenir malgré lui. La crainte de la...
Page 56 - On envoie à l'instant un grand nombre d'hommes pour vérifier le fait ; ils pressent leur marche et trouvent à leur arrivée cette bête féroce dans son repaire, avec quarante-huit têtes d'hommes qu'il avait égorgés, et dont il avait déjà dévoré la chair. On l'emmène à la ville, on l'attache à une poutre, puis ou le jette au feu ; nous avons assisté nous-même à son exécution 1.
Page 180 - La fede unqua non debbe esser corrotta, o data a un solo, o data insieme a mille; e cosi in una selva, in una grotta, lontan da le cittadi e da le ville, come dinanzi a...
Page 53 - Charles, demanda Didier à Ogger, n'est-il pas avec cette grande armée? — Non, répondit celui-ci. Le Lombard voyant ensuite une troupe immense de simples soldats assemblés de tous les points de notre vaste empire, finit par dire à Ogger : — Certes, Charles s'avance triomphant au milieu de cette foule? — Non, pas encore, et il ne paraîtra pas de sitôt, répliqua l'autre. — Que pourrons-nous donc faire, reprit Didier, qui commençait à s'inquiéter, s'il vient accompagné d'un plus grand...
Page 54 - A cette vue, le Lombard , saisi d'effroi , s'écrie : « Pour le coup, c'est Charles. » Non , reprit Ogger, pas encore. » A la suite viennent les évêques, les abbés, les clercs de la chapelle royale et les comtes ; alors Didier ne pouvant plus supporter la lumière du jour, ni braver la mort, s'écrie...
Page 391 - Premièrement, je ne vois pas par quelle licence poétique l'Arioste a pu , dans un poème héroïque et sérieux , mêler une fable et un conte de vieille, pour ainsi dire, aussi burlesque qu'est l'histoire de Joconde.
Page 240 - On faisait, dit-il, coucher dans le lit de parade qui se portait aux enterrements, un homme vivant armé de pied en cap, pour représenter la personne du défunt ; on trouve dans les comptes de la maison de Polignac qu'on donna en...
Page 56 - ... tous les coins de la cabane, il y vit des têtes d'hommes, de femmes et d'enfants. Aussitôt il se trouble, il pâlit, il veut sortir; mais son hôte cruel s'y oppose, et prétend le retenir malgré lui. La crainte de la mort double les forces du voyageur, il finit par s'échapper avec sa femme, et court en toute hâte à la ville. Là, il s'empresse de communiquer au comte Othon et à tous les autres habitants cette affreuse découverte.
Page 54 - Descendons et cachons^nous dans les entrailles de la terre, loin de la face et de la fureur d'un si terrible ennemi. Ogger tout tremblant, qui savait par expérience ce qu'étaient la puissance et les forces de Charles et...

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