Mémoires-journaux: Journal de Henri IV, 1589-1611

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A. Lemerre, 1888
 

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Fréquemment cités

Page 10 - Paris force ballets, masquarades et collations ; et à la cour encore plus, où les plus belles dames, richement parées et magnifiquement atournées, et si fort chargées de perles et pierreries qu'elles ne se pouvoient remuer, se trouverent, par commandement de Sa Majesté, pour donner plaisir et faire passer le temps à messieurs les ambassadeurs.
Page 157 - Ne m'alléguez point la religion catholique ; je l'aime plus que vous, je suis plus catholique que vous ; je suis fils aîné de l'Eglise, nul de vous ne l'est, ni ne le peut être. Vous vous abusez si vous pensez être bien avec le Pape; j'y suis mieux que vous.
Page 156 - Vous me voyez en mon cabinet, où je viens parler à vous, non point en habit royal ou avec l'épée et la cape, comme mes prédécesseurs, ni comme un prince qui vient parler aux ambassadeurs étrangers, mais vêtu comme un père de famille, en pourpoint, pour parler familièrement à ses enfants.
Page 391 - Berghe, son maréchal de camp, qui l'a investie du coté de l'Orient avec cinq regimens. Le lendemain, Augustin Mixin, gouverneur d'Anvers , y arriva avec autant de troupes, pour l'attaquer du côté des forts d'Albert et d'Isabelle. Mais ce dernier a été contraint de se retirer vers les Dunes, après avoir perdu plus de cinq cens hommes dans trois ou quatre jours. Le...
Page 159 - Il n'ya point tant de Religion Catholique à tous ces grands criards Catholiques et ecclésiastiques : que je leur donne, à l'un deux mil escus en bénéfices, à Taultre quatre mil livres de rente, ils ne diront plus mot.
Page 388 - C'est, répondit-il, qu'entre les « prophéties que les Turcs croyent, il y en a une qui porte « que l'épée des François chassera les Turcs de l'Europe et « renversera leur Empire, et que, depuis que le Duc de Mer« cœur combattoit contre les Turcs, tous les Bâchas l'appre
Page 83 - Charpantier ne parla 20 que généralement et peu, et mourust résolu. Son compagnon, au contraire, mourust fort irrésolu et parla beaucoup. Tous deux plaingnoient la misère de la France, et de Paris nommément, où on prist quelques femmes Ligueuses prisonnières, desquelles les maris estoient absens, et dont ledit Des Loges avoit dit qu'on se donnast garde ; entre lesquelles estoient la commissaire Bazin et la femme d'un vendeur d'Agnus Dei près le Palais, avec un moine de Saint-Germain, qu'on...
Page 359 - ... chez les grands et chez les petits, on ne parle que de cet appel. Les uns, qui ont admiré l'éloquence et la pureté du style du livre de Du Plessis, souhaitent que les témoignages des pères qu'il cite soient fidèles ; d'autres assurent qu'un homme de ce caractère...
Page 157 - J'y suis mieux que vous.... Ceux qui ne voudroient que mon Édit passe veulent la guerre ; je la déclarerai à ceux de la Religion, mais je ne la ferai pas : vous irez la faire, vous, avec vos robbes, et ressemblerez la procession des Capussins qui portoient le mosquet sur leurs habits. Il vous fera bon voir!
Page 179 - ... profond du cœur, car tout son désir estoit de mourir au moins Roine de France. Mais Dieu en avoit ordonné autrement, qui lui donna une fin semblable à sa vie. Le jour de devant, Madame de Martigues, qui lui assistoit fort et lui parloit de se vouer à tous les saints et saintes dont elle se pouvoit adviser, lui tiroit cependant ses beaux anneaux des doigts, et si subtilement qu'elle les avoit jà accommodés au bout de son chappelet...

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