Les épopées françaises: étude sur les origines et l'histoire de la littérature nationale

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Palmé, 1865
 

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Page 209 - Durant les premiers ans du Parnasse françois, Le caprice tout seul faisait toutes les lois. La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d'ornements, de nombre et de césure. Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.
Page 543 - S'ils ne sont et Grecs et Romains, En lieu de ce livre ils n'auront Qu'un pesant faix entre les mains. " The Frenchmen, who shall read my verses, if they be not Greeks and Romans too, instead of this book will have but a cumbersome weight in their hands.
Page 56 - Il peut t'arriver facilement, si ton bras te « sert bien, que tu ravisses à un homme de cœur son armure, « que tu pilles son cadavre. Fais-le, si tu crois en avoir le « droit, et que celui-là soit le plus infâme des hommes de « l'est, qui te détournerait de ce combat dont tu as un si « grand désir. Bons compagnons...
Page 55 - J'ai ouï dire que se provoquèrent, dans une rencontre, Hildebrand et Hadebrand, le père et le fils; alors les héros arrangèrent leur sarrau de guerre, se couvrirent de leur vêtement de bataille, et par-dessus ceignirent leur glaive.
Page 58 - II abattit les uns, il perça les autres, — il versa à ses ennemis une boisson trèsamère. — A la mâle heure furent-ils nés. — Dieu soit loué ! Louis est victorieux. — Gloire à tous les saints ! La victoire est au roi. — Seigneur, conservez-le dans sa grandeur.
Page 164 - Tandis que les poètes de la Table ronde et du Roman d'aventures se confondaient, par les allures de leur poésie et par celles de leurs mœurs, avec les auteurs de nos jeux-partis et de nos chansons d'amour, on vit, à l'écart, formant pour ainsi dire un groupe séparé de tous les autres, se tenir fièrement les auteurs de nos Chansons de geste. Ils se faisaient facilement reconnaître à leur air grave...
Page 542 - Les lettrés du seizième siècle furent plus ignorants de notre ancienne poésie et en particulier de nos épopées nationales, que nous ne le sommes aujourd'hui après cinq ou six siècles écoulés. En quelques années on oublia trois ou quatre siècles ; et, avec cette malheureuse ambition qui est le fait de tous les novateurs, on voulut reconstruire à nouveau toute la littérature française. Il faut nous représenter Ronsard et sa pléiade se précipitant, pleins d'ardeur, sur tous...
Page 57 - S'il veut nous faire mourir, il en est le « maître. — Quiconque suivra la volonté de Dieu — Sera « récompensé, s'il survit, dans sa personne; — S'il meurt, •< dans sa famille.
Page 56 - ... son cadavre, fais-le si tu crois en avoir le droit, et que celui-là soit le plus infâme des hommes de l'est qui te détournerait de ce combat dont tu as un si grand désir. Bons compagnons qui nous regardez, jugez dans votre courage qui de nous deux aujourd'hui peut se vanter de mieux lancer un trait, qui saura se rendre maître de deux armures. Alors...
Page 494 - Mars (nouv. style) l'hclippc, par la grace de Dieu, duc de Bourgoingne, de Lothier, de Brabant et de Lembourg, conte de Flandres, d'Artois, de Bourgoingne, palatin de Haynnau, de Hollande, de Zellande et de Namur, marquis du saint Empire, seigneur de Frise, de Salins et de Malines...

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