Les légendes épiques: recherches sur la formation des chansons de geste, Volume 2

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H. Champion, 1908
 

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Page 7 - Ainsi dura toujours leur amour pur de tout reproche, sans qu'il y eût autre chose que bon vouloir et entente cachée. Et pourtant, Charles en conçut une telle jalousie que, pour un autre grief dont il chargea le duc, il se montra farouche et irrité. Ils en firent bataille par les plaines herbues; et il y eut tant de morts que les vivants en demeurèrent sombres, et que jamais plus un mot d'amour ne fut prononcé. PAUL MEYER. (La suite à un prochain numéro.) LES BASQUES. Etudes sur l'origine...
Page 224 - Fontibus irriguam spatiabat forte per urbem / que Tribus a Vicis nomen tenet. ocia passu / castigans modico, cum celsa in sede theatri / Karoleas acies et gallica gesta boantem / cantorem aspitio ; pendet plebecula circum, / auribus arrectis : illam suus allicit orpheus. / Ausculto tacitus ; Francorum dedita lingue / carmina barbarico passim déformât hiatu, / tramite nulla suo, nulli innitentia penso / ad libitum volvens ; vulgo tamen illa placebant...
Page 178 - Malgré le manque de parallèles orientaux signalés jusqu'à présent ', nous penchons fort à voir dans la légende du lépreux que son ami guérit en sacrifiant ses enfants pour l'oindre de leur sang, un conte d'origine orientale venu en Occident par un intermédiaire byzantin et par transmission littéraire.
Page 11 - S'il ne me fait un tel ac» cord, jamais il ne sera mon seigneur ni moi son homme ! 177. — Neveu, » répond Odilon attristé, « tu as peu de » sens et fol jugement. Depuis que Dieu mis en croix reçut » le martyre, on n'a point vu si grand malheur arriver par » un homme, ni journée si meurtrière. Tu en as [sur la » conscience] un péché plus grand que je ne saurais le dire, » qu'on ne pourrait le conter, que clerc ne saurait l'écrire. » Tu ne peux nier ni escondire ' que tu sois l'homme...
Page 361 - Mais si la thèse de M. Vanderkindere est fragile et si quelque historien la réfute un jour, je ne voudrais pas que mon étude fût compromise du même coup. Je renonce donc à faire état de Gouy-en-Ostrevant. Je ne retiens rien de la thèse de M. Vanderkindere et je ne fonde rien sur elle.
Page 350 - De la bataille vi tôt le gregnor fais : Chançon en fist, n'orreis milor jamais. Puis a esté oïe en maint palais, Del sor Guerri et de dame Aalais, Et de Raoul, siens fu liges Cambrais ; Ces parins fu l'evesques de Biauvais...
Page 352 - Ce qu'on m'accordera, du moins j'ose l'espérer, c'est que les vers qui nomment Bertolai n'ont aucune autorité par euxmêmes. Ils méritent tout juste la même créance que les passages, souvent si précis, où 'les jongleurs attribuent la première rédaction de leurs contes bleus à un moine de telle abbaye.
Page 5 - Sire, dit l'abbé de Saint-Denis, cette autre est ta « femme, tu es engagé avec elle; nous l'avons juré dans son » pays. — Par mon chef », dit Charles, «c'est moi qui décide. » Si là-bas Girart a fait les parts, ici je choisis. » Et l'abbé répondit : « Sire, vous avez dit une malheureuse parole.
Page 24 - Je fonderai treize moutiers ; en chacun il y aura un abbé ou un prieur. Dans la vallée de Roussillon, où coule la Seine, là sera enseveli notre fils, et nous auprès...
Page 10 - ... de la lance ressortit de l'autre côté. Jeté à bas de son cheval noir, Odilon ne vécut que cinq jours. Les siens piquent des deux pour l'aller secourir, mais par la volonté de Dieu un orage éclata, fort, fier, horrible et redoutable. Charles vit son enseigne brûler et Girart la sienne tomber en charbon. A la vue de ces signes que Dieu leur manifeste, ils arrêtent le combat. 169. La nuit est venue, le jour est fini, le ciel est sombre et rembruni. Dieu leur montra un miracle qui fut un...

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