Journal du marquis de Dangeau: 1684-1686

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Fréquemment cités

Page 481 - ... premiers logements. Le jeudi 28 août, la cour partit pour Compiègne, le roi passa à Saint-Cloud, coucha à Chantilly, y demeura un jour, et arriva le samedi à Compiègne. Le quartier général était au village de Condun, où le maréchal de Boufflers avait des maisons outre ses tentes. Le roi y mena monseigneur le duc de Bourgogne et madame la duchesse de Bourgogne, etc., qui y firent une collation magnifique et qui y virent les ordonnances, dont j'ai parlé ci-dessus, avec tant de surprise,...
Page 11 - On a ajouté dans les édits le terme des Princes du sang après les qualités de M. le Duc et de M. le prince de Conty qui sont traités de cousins, et on a laissé à M. le duc du Maine et à M. le comte de Toulouse la simple qualité d'oncles : c'est juger tous les jours le procès. Cela ne s'est pas trouvé dans les édits qui ont paru en public , quoiqu'il soit vrai que le conseil l'eût arrêté. C'est un fait anecdote. Il n'a paru que dans la déclaration 'du 31 juillet, registrée le 26 août,...
Page 21 - La princesse * n'est venue qu'à près de six. Je l'ai été recevoir au carrosse, elle m'a laissé parler le premier, et après, elle m'a fort bien répondu, mais avec un petit embarras qui vous aurait plu. Je l'ai menée dans sa chambre au travers de la foule, la faisant voir de temps en temps en approchant les flambeaux de son visage. Elle a soutenu cette marche et ces lumières avec grâce et modestie. Nous sommes enfin arrivés dans sa chambre, où il y...
Page 371 - M. l'évêque de Meaux qui est de ce voyage, présenta au Roi, le matin, un livre dans lequel il explique la conduite qu'il a eue avec M. de Cambrai, et où il fait le détail des opinions de madame Guyon ; ce livre est une forte condamnation de tout le procédé de l'archevêque de Cambrai dans cette affaire.
Page 233 - Le roi a résolu d'ôter de dessus ses galères beaucoup de ceux qui y ont fait leur temps, quoique la coutume fût établie depuis long-temps d'y laisser également ceux qui y étaient condamnés pour toute leur vie, et ceux qui étaient condamnés pour un certain nombre d'années.
Page 61 - Août. M. de Cour, un des plus savants hommes du monde, très-honnête homme, qui était attaché à M. le duc du. Maine , est mort de maladie à l'armée. Il était neveu du fameux M. de Saumaise.
Page 32 - Nous avons fait d'abord un trèsgrand feu des tours et des retranchements qui étoient garnis des milices du pays et de huit compagnies franches de la marine sous les ordres de M. de Langeron, chef d'escadre ; le feu dura longtemps, après quoi Benoise, capitaine d'une compagnie franche de la marine, voyant les ennemis dans une espèce de confusion, a marché...
Page 397 - Mais on ne put rien obtenir de lui là -dessus. 16 Avril. Le comte de Feuquières a fait signer au roi son contrat de mariage avec mademoiselle Mignard , fille du fameux peintre du roi. Ce mariage n'a pas été approuvé de tout le monde. 10 Mai. Monin, colonel suisse, est mort après s'être fait tailler. Avant que d'expirer, il chargea ses gens de faire en sorte que M. le duc de Grammont, qui vient d'être taillé, ne sût rien de sa mort, de peur que cela ne lui fît quelque impression. - : 11...
Page 134 - Waldegrave, tille naturelle du roi d'Angleterre, et qui étoit à Saint-Germain avec lui, est par son ordre dans un couvent à Paris. On l'accuse d'être dans un état où une femme veuve ne doit pas être; elle ne veut point dire qui l'a mise dans cet état (1).
Page 45 - ... les négociations avec capacité et réputation, étoient tellement amis qu'ils logeoient ensemble , et qu'ils passèrent un grand nombre d'années dans cette union; à la fin ils s'en lassèrent , et par leur séparation , quoique demeurés amis , ils firent honte à l'humanité.

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