Mémoires-journaux de Pierre de L'Estoile: Journal de Henri IV, 1589-1611Librairie des bibliophiles, 1879 |
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Mémoires-journaux de Pierre de L'Estoile: 1595-1601. 1879 Pierre de L'Estoile Affichage du livre entier - 1888 |
Mémoires-journaux de Pierre de L'Estoile: Journal de Henri IV, 1589-1611 Pierre de L'Estoile Affichage du livre entier - 1879 |
Expressions et termes fréquents
aagé adverti advocat aiant esté Amiens arrest asseurer avoient avoit esté bruict c'estoit Capussin Cardinal Catholique cens ceste Chambre Chancelier cheval comte d'Essexe comte de Soissons Conseiller costé Cour Culan d'Espagne d'estre d'ung dame Desparnon devoit Dieu dimanche disner disoit Duc de Mercœur Duc de Savoye Duchesse dudit envoia espée estant estoient estoit estonnement estre eust faisoit faloit femme fist Fontainebleau fust fust pendu gentilhomme Hespagnols heures homme Huguenos j'ay Jésuistes jeudi jour jusques l'Édit l'Eglise l'Estat L'Estoile l'Evêque d'Evreux ladite ledit Légat lendemain lundi Lundy Madame Madamoiselle maison maistre Majesté maladie mardi Mareschal mari mécredi mesme mil escus moien mois Monsieur Monthelon mort mourust n'avoit nommé nuict Pape Parlement place de Grève pource pouvoit presche Président presta prince prince de Condé prist Religion requeste respondit Roine Rosni Royne samedi sçavoir seingneur seroit Servin sieur du Plessis tousjours trouva tumba vendredi vinst vouloit voulust
Fréquemment cités
Page 165 - Ne m'alléguez point la religion catholique ; je l'aime plus que vous, je suis plus catholique que vous ; je suis fils aîné de l'Eglise, nul de vous ne l'est, ni ne le peut être. Vous vous abusez si vous pensez être bien avec le Pape; j'y suis mieux que vous.
Page 395 - Médecin de Sa Hautesse, et son Envoyé, sans pourtant avoir ni la suite, ni le titre d'Ambassadeur. Il présenta au Roy un Cimeterre et un poignard, dont les gardes et les fourreaux estoient d'or, garnis de rubis, avec un pennache...
Page 388 - Cette procuration fut lue par deux prelats, et ensuite celle que le legat avoit du Pape pour cet office. Cela fait, les épousailles furent célébrées au bruit du canon. Après la messe on baptisa un fils du grand duc, que les ambassadeurs de la republique de Venise porterent au nom d'icelle.
Page 164 - Vous me voyez en mon cabinet, où je viens parler à vous, non point en habit royal ou avec l'épée et la cape, comme mes prédécesseurs, ni comme un prince qui vient parler aux ambassadeurs étrangers, mais vêtu comme un père de famille, en pourpoint, pour parler familièrement à ses enfants.
Page 91 - ... place de Grève, à Paris, avec un nommé Des Loges, courier : lequel, en passant à Saumur, avoit esté arresté par M. Du Plessis Mornay, Gouverneur de ladite place, et envoié au Roy, avec ses pacquets, lesquels contenoient des menées estranges contre le Roy et son Estat.
Page 167 - Ne parlons point tant de la religion catholique, ni tous les grands criards catholiques et ecclésiastiques ! Que je leur donne à l'un deux mil livres de bénéfices, à l'autre une rente, ils ne diront plus mot.
Page 92 - Dei prés le Palais, avec un moine de Saint Germain, qu'on prist tous par soubçon; et furent peu aprés eslargis, faute de preuves. On eust advis ce jour comme Poictiers avoit failli d'estre surpris; et n'oiioit l'on parler d'autre chose, depuis les nouvelles d'Amiens, que de nouvelles conjurations et trahisons. Le samedi 12, veuille de Pasques closes, le Roy arriva à Paris en poste sur les deux heures aprés disner.
Page 210 - Voila , monsieur , puis qu'il vous plaist m'obliger tant que de demander des nouvelles de ma solitude , à quoy j'employe le repos que vous m'avez procuré , à scavoir, au labeur que j'ay entrepris à vostre occasion. Je prie Dieu vous en faire recueillir les premiers fruits , et vous conserver la creance que je suis et seray eternellement , monsieur , vostre tres-affectionné et tres-obligé serviteur, J.
Page 348 - Vous me voyez en mon cabinet où je viens vous parler, non pas en habit royal, ni avec l'épée et la cape, comme mes prédécesseurs, ni comme un prince qui vient recevoir des ambassadeurs, mais vêtu comme un père de famille, en pourpoint , pour parler familièrement à ses enfants.
Page 187 - Madame de Martigues, qui lui assistoit fort et lui parloit de se vouer à tous les saints et saintes dont elle se pouvoit adviser, lui tiroit cependant ses beaux anneaux des doigts, et si subtilement qu'elle les avoit jà accommodés au bout de son chappelet...